Reformuler, transformer pour mettre en valeur
Dans la notion de « partir », il y a l’idée :
- de dépassement de soi = de se dépasser,
- d’un éternel recommencement = que tout recommence.
Pour insister sur les notions présentées, Mélanie Girard choisit des noms plutôt que des verbes.
Pour exprimer une action ou un résultat, Mélanie utilise des noms qui se terminent par le suffixe « -ment».
- changer --> un changement
- développer --> un développement
Deux autres suffixes sont très utilisés pour construire un nom qui exprime une action, un résultat : « -age » et « -tion ».
- décoller --> le décollage
- atterrir --> l’atterrissage
- accepter --> l’acceptation
- citer --> la citation
Autres suffixes possibles :
- « -ance » : renaître --> la renaissance
- « -te » : perdre --> la perte ; attendre --> l’attente
- « -ise » : prendre --> la prise ; mettre --> la mise
On peut aussi remplacer un verbe par un nom sans ajouter de suffixe :
- risquer --> le risque
- soutenir --> le soutien
Remarque
Généralement en français, sont masculins les noms en :
- « -ment » : le sentiment
- « -isme » : l’anarchisme, le féminisme, l’immobilisme
et sont féminins les noms en :
- « -tion», « -sion », « -xion » : la mondialisation, l’oppression, la connexion
- « -ance », « -ence » : la connaissance, la différence
Pour résumer
Les transformations du verbe en nom sont très courantes, notamment à l’écrit et dans les discours scientifiques. Elles permettent entre autres, de mettre en valeur les notions.